Correcteurs de meunerie et améliorants

L'actualité autour de la boulangerie pâtisserie.
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Alain
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France
avr. 2006
mercredi
05
07:25

Algérie: Correcteurs de meunerie et améliorants de panification : un nouveau créneau en Algérie
Zhor Hadjam Et Samira Imadalou


Sachant que ce marché commence à prendre de l'ampleur en Algérie, les organisateurs de la quatrième édition du Salon international de l'agroalimentaire Djazagro 2006 ont accordé une grande importance à la boulangerie.

La nouveauté, cette année, au Salon international de l'agroalimentaire «Djazagro 2006», c'est la présence dans la partie consacrée à la boulangerie d'un fournil en fonctionnement, tenu par les deux meilleurs ouvriers de France, venus y présenter les techniques de panification et la viennoiserie à la française. L'affluence vers ces stands était d'ailleurs grande. Les visiteurs étaient nombreux à venir prendre connaissance des nouveautés dans ce domaine et goûter par la même occasion aux différentes sortes de pain et autres viennoiseries préparées sur place. Certains curieux n'ont pas hésité à demander les recettes pour connaître le secret de la réussite. Les deux ouvriers français montraient leur disponibilité, chaque fois qu'ils étaient interpellés par les visiteurs. Djazagro 2006 a permis, en fait, aux professionnels algériens de la boulangerie et de la viennoiserie de découvrir le savoir-faire français dans ce domaine comme c'est le cas pour d'autres créneaux, à l'image des équipements, des améliorants de panification et des régulateurs de meunerie. Sachant que ce marché commence à prendre de l'ampleur en Algérie, les organisateurs de la quatrième édition du Salon international de l'agroalimentaire Djazagro 2006 ont accordé une grande importance à la boulangerie. Un chapitre lié au deuxième secteur du Salon, à savoir la boulangerie, la pâtisserie, la restauration et l'hôtellerie. Des spécialistes étrangers, en majorité français, sont venus exposer leurs équipements dans ce domaine et montrer leur savoir-faire aux Algériens qui ne se voient plus comme de simples acheteurs mais attendent, aujourd'hui, des équipements et un transfert de technologies.

D'où l'ouverture de plusieurs filiales de groupes internationaux en Algérie. Eurogerm, une entreprise algéro-française (50%-50%) créée en 1999 est dont le site se situe à Bab Ezzouar et l'une des sociétés qui s'est lancée dans un créneau lié au fonctionnement des meuneries et des boulangeries. C'est la première du genre à intervenir en Afrique dans la correction des farines et l'ajout des améliorants de panification. Eurogerm est également spécialisée dans les auxiliaires technologiques et ingrédients céréaliers. «Nous proposons des solutions personnalisées répondant à des critères de qualité, de régularité et de sécurité. Mais nous ne sommes pas très sollicités en Algérie. Les producteurs algériens ne jouent pas beaucoup sur la qualité. Même en Europe, le créneau n'a démarré que vers la fin des années 90», explique M. Saïfi Karim, représentant d'Eurogerm Algérie. Et de noter dans le même sillage que, sur les 359 meuneries algériennes, seulement une dizaine l'a adopté actuell ement pour la correction du blé -qui coûte entre 10 et 50 dinars le quintal- avant de produire de la farine en sollicitant l'intervention d'Eurogerm qui effectue, au préalable, des analyses physico-chimiques. «C'est une correction à la carte», précise M. Saïfi avant d'ajouter : «A l'exception de la Belle et la meunerie de Tlillet, les meuneries algériennes ne roulent pas à 100% de leur capacité. De plus, elles utilisent, dans la majorité des cas, du blé importé de Russie, d'Ukraine et d'Argentine en le mélangeant au blé OAIC dont la qualité est plus ou moins mauvaise.

Mais ils ne font rien pour l'améliorer en augmentant, en parallèle, les prix de vente pour récupérer le coût de la correction.

Ils préfèrent vendre de la farine de mauvaise qualité en tablant sur des prix bas. Pour cela, l'Etat est appelé à intervenir.» Donc, de manière générale, la farine écoulée sur le marché est loin d'être bonne. Son indice de chute ne répond pas aux normes en vigueur à l'échelle internationale, selon M. Saïfi. Ce qui joue sur la qualité des produits (pain, gâteaux, biscuits, pizzas, hamburgers, pâtes alimentaires ). D'où la nécessité d'aller aujourd'hui de l'avis du représentant d'Eurogerm vers le changement des habitudes d'achat du blé de la part des producteurs de farine et de semoule.
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http://fr.allafrica.com/stories/200604040029.html
Du fabrication maison & rien d'autre.
Ne vendre que ce que l'on est capable de manger soi même.
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