Givrins - Des jeunes sèment la zizanie.

L'actualité autour de la boulangerie pâtisserie.
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Alain
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sept. 2006
mardi
19
15:02

Givrins - Des jeunes sèment la zizanie dans le fournil.

Elle est petite, énergique, sympathique. Pourtant, Marie-Thérèse Magnin-Küng en a marre! Sa patience est mise à rude épreuve depuis le début de l’été. A tel point d’avouer qu’elle botterait volontiers le derrière de certains jeunes du village...
Propriétaire de la boulangerie-épicerie de Givrins depuis 20ans, elle a vu défiler plusieurs volées d’adolescents dans son magasin. Ceux du village, elle les connaît tous. Mais là, ils ont dépassé les bornes. Depuis le début de l’été, peut-être par désœuvrement, ils ont pris l’habitude de débarquer dans le fournil chaque dimanche matin, vers 3 heures, et font subir un véritable harcèlement au boulanger de service. Ils sont généralement cinq ou six. Pendant que certains s’introduisent dans l’allée du rez-de-chaussée, d’autres profitent de l’absence du boulanger, monté mettre de l’ordre, pour s’introduire dans le fournil, au sous-sol, de l’autre côté de la maison. Il y a trois semaines, ils sont partis avec un panier rempli d’une trentaine de pains que je devais livrer. Il y en avait pour quelque 70 francs. Ce n’est pas un montant exhorbitant, mais nous avons dû refaire une fournée en urgence pour livrer nos clients. Et le pire, c’est qu’ils ne volent pas ce pain pour le manger, puisqu’on l’a retrouvé éparpillé dans les champs. Et d’énumérer: Une autre fois, ils ont lancé de gros pétards à l’entrée du fournil. Malgré un nettoyage énergique, les traces de brûlures ne sont pas parties.
La boulangère refuse de déposer plainte. Les parents sont des clients...
J’en ai marre. Je l’ai dit en posant un panneau explicite sur la devanture du magasin, relève encore la sémillante boulangère. Qui n’a pourtant pas jugé utile de déposer plainte pénale. J’ai reconnu quelques-uns de ces jeunes.Certains habitent le village, d’autres les alentours. Je connais les parents d’une partie d’entre eux. Ce sont des clients...
Comme leurs aînés avant eux, bien des jeunes ont pour habitude de passer chercher les croissants directement au fournil, lors de fins de soirée. Pendant des girons ou fêtes de jeunesse, on en voit arriver un ou deux pour prendre des croissants à 3 heures du matin. On a l’habitude. Ils sont corrects, polis. Mais là, il est question de tout autre chose.
Et de s’interroger: Je me demande tout de même ce qu’ils font à une heure pareille dehors?

La roulotte des jeunes
La syndique et municipale de la police Marie-Joëlle Semadeni a eu vent de ces déprédations. Elle ignore qui en sont les auteurs et par conséquent ne peut sévir. Ce printemps, la Municipalité a proposé aux jeunes de leur mettre une roulotte à disposition afin qu’ils puissent se réunir en toute tranquillité et avoir un lieu bien à eux. Je viens de tout annuler, car ils refusaient de se plier aux contraintes liées à la mise à disposition de ce lieu: heure de fermeture et locaux sans fumée, notamment.


http://www.lacote.ch/art.asp?ID=23133
Du fabrication maison & rien d'autre.
Ne vendre que ce que l'on est capable de manger soi même.
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