Sècheresse 2005

L'actualité autour de la boulangerie pâtisserie.
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Laurent
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France
juil. 2005
samedi
02
06:45

« A ce jour, nous sommes en situation d'alerte agricole mais pas en situation de crise », a conclu Christophe Malvezin, conseiller technique en charge des productions animales auprès du ministre de l'Agriculture, lors de la séance du Comité sécheresse réunie jeudi 30 juin. Quarante départements sont concernés par des arrêtés préfectoraux limitant certains usages de l'eau. Les plus touchés par le déficit hydrique se situent sur la façade atlantique, dans le nord du Bassin parisien et en Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA), cette dernière région étant mieux équipée en barrages et retenues d'eau. « C'est une situation plus proche de la sécheresse de 1976 que de celle de 2003, relève le ministère. En 2003, on avait bénéficié d'un hiver très pluvieux. L'hiver 2005 a été sec. Il y a donc déjà un déficit hydrique en profondeur des nappes phréatiques. Il est même supérieur de 25 % en Poitou-Charentes et PACA par rapport aux chiffres de 1976. » « Grâce aux pluies du mois de mai, la situation des prairies permanentes pour l'ensemble de la France est satisfaisante par rapport aux rendements moyens », constate toutefois, Sylvain Moreau, représentant du Service central des enquêtes et études statistiques du ministère de l'agriculture (SCEES).

Des prévisions de récolte de blé équivalentes à 2004
Le représentant de l'Office national des céréales (ONIC), Patrice Germain, annonce que les prévisions de récolte de blé tendre sont à peine inférieures aux chiffres de 2004. L'Europe pourra même augmenter ses stocks. « Nous tablons sur une récolte de 10,5 millions de tonnes d'orge en 2005 contre 11 millions en 2004. On ne peut encore rien prévoir quant à la récolte de maïs. Tout va se jouer dans les semaines qui viennent », précise-t-il. Les surfaces consacrées à cette céréale, très dépendante de la pluviométrie et de l'irrigation, avaient diminué de 7 % en 2005 au profit de cultures moins gourmandes en eau. « A la différence de 2003, l'ensemble des acteurs a anticipé les effets de la sècheresse, affirme Philippe Vinçon de la direction des politiques économique et internationale du ministère. Déjà 41 départements avaient obtenu de Bruxelles l'autorisation d'utiliser les parcelles en jachère pour nourrir les animaux. » Le Comité de gestion des céréales qui s'est réuni ce jour à Bruxelles vient de porter ce chiffre à 77. Les éleveurs et céréaliers semblent avoir tenu compte de l'expérience de 2003, notamment pour le stockage du fourrage paille, dans le cas où l'on passerait de l'état d'alerte à l'état de crise si la sècheresse s'aggravait.

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