Quand "éditer un gène" veut remplacer l'expression "OGM"

L'actualité autour de la boulangerie pâtisserie.
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Marc
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août 2021
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Depuis un petit temps et surtout depuis que la française Emmanuelle Charpentier et l'américaine Jennifer A. Doudna ont obtenu le prix Nobel de chimie en 2020, pour avoir décrit un outil de transformation génétique en 2012, le débat sur les OGM et leurs réglementations est relancé.
La nouvelle technique, est dite CRISPR CAS9, c’est-à-dire que c’est comme un « ciseau génétique », qui coupe l’ADN à l’aide d’enzymes dites de restriction.
Puis est suivi de l’action d’une enzyme ligase qui ressoude les chaînes d’ADN séparées, mais avec après avoir intégré le gène dit d’intérêt, ou retirer un gène qui serait non souhaitable.
L’américaine en a publié un livre dont titre et sous-titre sont révélateurs ; « Un coup de ciseaux dans la Création. Le redoutable pouvoir de contrôler l’Évolution » .
Remarquer les deux majuscules à Création et Evolution.
Ce type de paire de ciseaux devra être soumis à un cadre légal clairement précisé !
Pour l’instant , cela est parfois déclaré comme, « Nouvelles Biotechnologies » et/ou OGM cachés, non déclarées comme tel en tout cas.
Les plaidoiries pour ou contre s’annoncent serrées à l’avenir ou l’on souhaite changé la dénomination « modification génétique » par « édition génétique ».
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Sur Food Navigator, on signale qu'une coalition d'organisations non gouvernementales ( dont le W.W.F. US et d'autres organisations environnementales et de consommateurs) ont émis un cadre en six points pour une gouvernance responsable de ce qui se dénomme "éditer un gène".
Il faut dire que la recherche de médecine génique ne souffre pas de beaucoup de rejets dans le public, beaucoup de maladies "orphelines" pourront peut-être trouver des solutions. L'insuline pour les diabétiques doit sa production grâce aux procédés de modification génétique.
C'est sur les risques environnementaux que se focalise ce débat. par exemple: en Floride, des lâchers de moustiques aux nouveaux gènes "édités" pour contrer la prolifération des moustiques provoquant des maladies.
Sur la production alimentaire avec par exemple, la production d'animaux domestiques à double musculature.
Du gluten de blé ne créant plus de désagréments ou des blés résistants aux climats plus arides, alors qu'il suffit d'employer des aliments plus locaux déjà adaptés au climat et de se servir d'aliments ou l'industrialisation n'a pas déprogrammé certains aspects nutritionnels.

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Bon pain
Marc
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