« Le début de la calorie alimentaire dans notre réflexion nutritionnelle»

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Marc
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« Le début de la calorie alimentaire dans notre réflexion nutritionnelle» Ou « Une des origines de l’expression ; le pain fait grossir »


La réflexion nutritionnelle dans notre société ne s’autorisera que lorsque l’on sort des famines.
Il est bien sûr prioritaire de s’occuper de l’essentiel ; avoir de la nourriture avant de se poser le choix de l’aliment. Être nourri prévaut évidemment à comment se nourrir.
Même en gastronomie, on dira que la « meilleure sauce » est la faim.
C’est dans le milieu aristocratique des arts et sciences de la société européenne, que l’approfondissement de l’aspect nutritif s’ébauche au XVIIIe siècle.
Antoine Lavoisier (* 1743 - † 1794) démontre en ces temps que « la vie est une combustion » grâce au calorimètre qui mesure l'énergie émise, c’était vers 1780.
Et il est scientifiquement reconnut aujourd’hui que les cellules d’une personne au repos, consomment 10 grammes de glucose à l’heure et produise de la chaleur
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La théorie nutritionnelle basée sur les calories alimentaires prend forme bien plus tard, au début du XXe siècle grâce notamment à Wibur Atwater (* 1844 - † 1907), un des pères de l’étude de la nutrition, il va mesurer l'énergie dont a besoin l’humain en le chiffrant par unités, appelées calories alimentaires. A sa suite, la fille de Wibur Atwater, Helen, publiera en 1910 un livre sur le pain, plutôt en termes d’économie alimentaire et soutenue par l’U.D.S.A. .
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C’est la docteresse Lulu Hunt Peters qui popularisera la maîtrise de régimes à basses valeurs caloriques en 1918 en publiant un petit livre, très simplement illustré par son neveu Dawson. « Diet and Health, with key to the calories », soit « Alimentation et santé avec la clé des calories ».
Ce livre se vendra à plus de deux millions d’exemplaires grâce à sept rééditions .
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Les évaluations scientifiques de l’alimentaire par l’analyse presque exclusivement de la doctrine des calories, pourtant critiquée dès le début, sera imprimée sur les produits manufacturés, ce qui entérinera ce principe de calcul.
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Elle donnera par exemple un effet dévaluant la valeur nutritionnelle réelle sur la problématique du blutage de la farine.
Qui dans sa comparaison des calories alimentaires ne relève pas beaucoup de différence entre farine complète (340 calories/100 g) et farine blanche (363 calories/100 g) .
Une image qui sera reprise par Emile Fleurent début du 20e siècle.
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Les kilocalories présentes sur chaque étiquette de produit alimentaire donnent trop l’impression de prendre notre corps pour une chaudière qu’il nous faut charger en combustible.
La nutrition recouvre d’autres aspects que le « calorique », avec, dès le XIXe siècle, l’approche des vitamines et la dénomination « calorie vide » lorsque l’apport calorique est carencée par l’absence d’autres aspects nutritionnels indispensable à la santé.



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Bon pain
Marc
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