Lorsque le pétrissage manuel laisse très lentement mais sûrement sa place à des rotations de bras mécaniques, il est difficile de reprendre en seul mouvement le délayage, le frasage et la contre-frase, le bassinage et le battage de la pâte.
Tout d’abord on ne peut s’empêcher de reprendre la forme d’auge ronde ou carrée des pétrins ou maies en bois où l’on pratiquait le pétrissage manuel.
Il semble aussi que l’usage de pâte ferme guidera encore assez tard vers des mouvements plutôt broyeurs, qui compresse la pâte pour unir ses ingrédients.
Dans les innovations aujourd’hui bien oubliée, le pétrin Fraikin était un de ceux dont le mouvement était de faire voyager sur un rail, la cuve et non le bras ou l’hélice pétrissant la pâte.
Le dépôt de brevet sur les divers propositions de pétrins sera surtout actif dans la première moitié du XIX
ème siècle.
Certains pétrins subiront plusieurs améliorations , c’est le cas du pétrin d'Antoine Bolland.
Le pétrin Dathis veut imiter le brassage avec deux mains métalliques tout comme l’Artofex -Aeschbach, le seul mouvement qui existe encore de nos jours et appelé «à bras plongeant».
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