Bidou, je ne nie pas l'implication de Marie sur ce site, ni même l'aide qu'elle y apporte. En revanche, son intervention sur ce fil ne me semblait ni utile ni pertinente, et j'ai beau lire et relire ce fil de discutions, mon avis n'a toujours pas changé, pas plus que sa dernière intervention sur ce fil. Mais éclaire moi si j'ai raté une subtilités. C'est drôle la façon de fonctionnement ici, on détourne le sujet initial, on s'attache à la forme, on le noie de hors-sujet, pour ne surtout pas s'attarder sur le fond.
Il y a quelques années, quand les point-chauds et les GMS se sont mis a vendre du pain surgelé, la profession pour se défendre est parvenu a faire passer la loi sur l'appellation de boulanger et l'utilisation de l'enseigne de boulangerie. Les GMS s'y sont adapter et ont donc mis des fournils dans leurs locaux. Pour l'utilisation du mot artisan, il ne peuvent pas contourner la loi, et s'adapter pour l'utiliser. Ils l'utilisent en violant la loi, et cela ne semble choquer personne, même et surtout ici. Même le récent projet de loi visant a reformé les conditions de formation des metiers artisanaux, loi sapin II, n'a pas fait trop parlé ici:
https://boulangerienet.fr/bn/upa-prend- ... 75251.html" onclick="window.open(this.href);return false; . Juste un petit lien. Et rien sur le retour positif de l'initiative de l'UPA.
Une fois que cette habitude d'utilisé le mot artisan sera bien entrée et ancrée dans les meurs, ils parviendront à faire sauté la loi 96-603, devenu obsolète.
Dernièrement, à coté d'un ami pâtissier, un type s'est reconverti de la vente d'ordinateurs, a la fabrication de pizza après avoir avoir passé un stage d'une semaine. La CMA l'a bien sur immatriculé, mais ne lui a pas accordé la qualification d'artisan (normal pas de CAP). Il fait sa pub devant son food truck: "Pizzas artisanales". Il a demandé à la CMA de lui fournir des vitro-phanies "artisan" ce qui lui a été refusé. Il a envoyé un de ses clients, un peintre, les récupérés à la CMA lui prétextant un manque de temps. Cet ami pâtissier est aller à la CMA, qui lui a répondu: "on ne peux plus faire grand chose maintenant qu'il les as obtenus, il aura le statut artisan automatiquement dans quelques années, si on le poursuit, sa risque de prendre aussi quelques années, et cela deviendra inutile. On s'est battu contre un boulanger sans formation ni expériences, qui utilisait l'enseigne de boulanger, au bout de 2 ans et demi de procédure, et avant le jugement, il a employé un boulanger qualifié. Les poursuites sont tombés à l'eau."
Au sein même des artisans, la loi protégeant les artisans est mal-connu, c'est navrant.