Autour d’un euro. Telle est la valeur d’un croissant ou d’un pain au chocolat dans l’imaginaire du consommateur lambda. Un prix pourtant loin de refléter le travail ou le savoir-faire nécessaires à leur production. Contrer cette problématique est-il possible ? Rassurez-vous : c’est bien le cas.
En matière de viennoiseries, les prix ancrés dans l’esprit collectif posent un réel défi. Les artisans boulangers ont beaucoup de mal à les faire évoluer alors que, de leurs côtés, ils doivent jongler avec des coûts de production en hausse, notamment l’augmentation vertigineuse du prix des matières premières (beurre, sucre, chocolat…) et de l’énergie (consommation des équipements de fermentation, de cuisson et de froid) depuis le conflit entre la Russie et l’Ukraine.
Proposer un croissant à 1€ ou 1,50€ semble dérisoire au regard du travail et des compétences mobilisés pour sa fabrication. En augmentant les prix de produits originaux et attrayants, les boulangers peuvent mieux refléter la qualité et le savoir-faire artisanaux qui se cachent derrière chaque viennoiserie.
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