Rencontres 2006 franco-marocaines des céréales.

L'actualité autour de la boulangerie pâtisserie.
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Alain
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nov. 2006
lundi
06
08:02

Rencontres 2006 franco-marocaines des céréales : Pour ne pas être roulé dans la farine...

Les rencontres 2006 franco-marocaines des céréales ont été l’occasion de mettre en valeur la qualité de la récolte française en 2006 qui, avec ses 34 millions de tonnes de blé moissonné, est en mesure de satisfaire les besoins de ses clients sur le plan international, notamment au Maroc.
 
CE rendez-vous annuel organisé par France Export Céréales a jeté la lumière sur la qualité des 34 millions de tonnes (MT) de blé, dont 2,1 MT de blé dur, récoltés durant la saison 2006. Cette exigence vis-à-vis des producteurs français-mêmes répond à une autre exigence exprimée par les importateurs marocains. Exigence qui a trait à plusieurs caractéristiques : taux de protéine, poids spécifiques requis, taux d’humidité idéal, très bonne qualité boulangère.

Qualité

Et sur ce créneau des normes de qualité, selon Caterine Deschamps, de l’institut du végétal Arvalis, sur les 34 MT de bonne qualité, 30 MT sont classés haut de gamme, dont 77% en classe 1 (entre 11 et 12,5% de protéines) et 10% en classe exceptionnelle E (supérieur à 12% de teneur en protéines).

La moyenne de la récolte de cette année est de 12,2% de teneur en protéines, proche de celle de l’an dernier. La teneur en eau, elle, s’est améliorée en 2006. Avec 12,5%, ce taux garantit une conservation optimale des grains. Quant au poids spécifique, il est, lui, en hausse par rapport à 2005 avec une moyenne nationale de 77,3kg/hl, donc supérieure au seuil exigé de 76kg/hl. Les indices de la couleur jaune des blés durs sont également irréprochables.

Cette année affiche des indices de chute de hagberg très élevés. Plus de 95% de la récolte dépasse les 300 secondes contre 66% en 2005.

L’indice de chute d’Hagberg est une mesure internationalement reconnue, qui sert à déterminer indirectement l’activité des alpha-amylases (enzymes dégradant l’amidon). En dessous de 120 secondes, le lot de blé est inapte à l’utilisation en boulangerie. Un indice inférieur à 180 indique une activité amylasique parfois préjudiciable à la panification. Cette activité est correcte entre 180 et 250 s. Toutefois, au-dessus de 250 s, le défaut d’activité peut être aisément corrigé en vue de son utilisation en boulangerie par l’ajout de malt ou d’amylases fongiques.

Concernant les surfaces en blé panifiables, elles sont en progression et représentent désormais 90% des semis de blé. Les blés pour autres usages, principalement fourragers, occupent moins de 10% de la surface nationale française en blé.

Et il n’y pas que des blés panifiables qui sont de bonne qualité surtout boulangère, les blés pour alimentation animale respectent aussi les normes de qualité, d’après une enquête réalisée par Arvalis et l’office national interprofessionnel des grandes cultures (ONIGC).

Exportation

Si la partie professionnelle marocaine, représentée par l’office national marocain interprofessionnel des céréales et des légumineuses, importe 850.000 tonnes (de juillet 05 à juin 06), elle devra importer également une assistance technico-économique au profit de ses cadres et techniciens à travers un protocole de coopération avec l’ONIGC.

Si aujourd’hui la production française en particulier et internationale en général se focalise davantage sur la qualité, on ne pourra pas avancer que le quantitatif suit.

La production internationale de céréales en est baisse alors que la consommation mondiale est croissante. Ce déséquilibre, d’après Thierry Barrois, du syndicat national du commerce extérieur français, a une conséquence. C’est que le prix de la tonne augmente. Et de cause à effet, cela se répercute sur les habitudes des consommateurs qui en consomment moins.

En Europe, pour ne citer que cet exemple, la sécheresse due aux aléas climatiques de ces dernières années y est pour quelque chose. Les pluies d’été en France, premier exportateur céréalier de l’UE, ont eu un impact et sur la qualité et sur la productivité. Quant au stock de cette denrée alimentaire, il est en chute... De deux tiers dans un pays de large production comme l’Australie !


http://www.lereporter.ma/article.php3?i ... 3&niveau=1
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Ne vendre que ce que l'on est capable de manger soi même.
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