Tant qu’à présent il semblait que seul l'EUSTAS (une association sans but lucrative) entreprenait des démarches pour promouvoir la stévia.
Voici que le lobby des industries de biscuiterie, chocolaterie et confiserie (CAOBISCO) essaye de se positionner sur ce marché en émettant l’avis qu’il ne faudrait pas empêcher l’innovation.
Le problème est que la stévia, cette feuille sucrée du Paraguay est depuis un peu moins d'un an, plutôt reçue par les autorités européennes un peu comme un sucre édulcorant intense (comme la saccharine et aspartame), avec une dose journalière acceptable de 4 mg d’équivalents de stéviol : ça veut dire : 10 mg de stévioside/kg ou 12 mg de Rébaudioside A/kg, par kilo de poids corporel.
Ces 4 milligrammes, c’est peu, si on autorise la stévia de manière libre ou maximum, cette DJA pourrait être assez vite dépassée d’après le comité d’expert de l’EFSA.
C’est pourquoi les intervenants du secteur industriel ont retiré les demandes de permis pour 15 groupes d'aliments, surtout dans les «desserts ». Ce qui a fait froncer les sourcils de quelques intervenants déçus.
La stévia ne concernerait que des produits pour diabétiques ou des produits à fin nutritionnelle précise.
Deux sites qui font la promotion de la stévia
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