Si un jour, il n'existe plus ou pas assez d'artisanat, la profession avec son pôle uniquement industriel perdra beaucoup de compétitivité.
Les franchises sont là pour justement prouver que l'artisan indépendant est en danger. La boulangerie industrielle, son image, son impacte commercial sur la clientèle sera aussi fort, que l'artisanat, avec des coûts moindres. Et oui, les industriels se mettent aussi au bon goût, à la qualité, et rejoignent l'artisan sur son terrain.
La petite boulangerie de quartier, du village, sera toujours présente, mais l'enseigne sera différente, elle rejoindra les petits magasins de proximité que l'on trouve partout et qui sont généralisés sur tout le territoire... Intermarché, Auchan, Leclerc, (ou tout autres groupes) liés aux grands moulins et aux banques, seront les artisans de demain.
Et pourtant le bon pain depuis sa libéralisation du prix peut devenir un produit aussi côté que le vin et le fromage, c'est un chemin qui est en route.
Qu'est-ce qui empêche un grand groupe de faire du bon et pas cher ? Certainement pas l'investissement qu'il peut apporter, une structure solide, que n'ont souvent pas les artisans qui, déjà, ne s'entendent pas entre-eux !
Quel leçon veux-tu donner cette fois-ci ?
Aucune leçon à donner, juste un constat évident, qui saute aux yeux...
Quelle est ta vision du noble du métier, a part vendre tes services cher.
Tout ce qui est bon, rare et noble, est cher, alors oui, je suis très cher...
Ma vision de ce noble métier est toujours la même et je suis pour un artisanat 100% indépendant et solidaire ( dans l'idéal, bien sûr). Mais quand je mets le nez dehors, tout m'indique le contraire.